Dans son article Du corps objet au corps sensible, grâce à la fasciathérapie, Agnès Afnaïm, médecin et fasciathérapeute au Centre Primo Levi à Paris, livre un témoignage éclairant et émouvant sur le puissant levier thérapeutique que peut être le toucher relationnel dans le soin des personnes victimes de violences extrêmes, souffrant de troubles dissociatifs et douleurs séquellaires chroniques.

J’ai envie de rappeler au passage, que, à mon humble avis et de modeste expérience, aider par le toucher une personne avec un vécu violent et traumatique ne s’ « improvise » pas seul·e. Il est bon se s’informer, de se former à ces questions et d’être entouré·e, d’être plusieurs, de préférence avec des allié·es de soin de plusieurs disciplines et horizons complémentaires… Le Centre Primo Levi, bien trop petit pour accueillir toutes les souffrances de la terre, possède un pôle formation pour soutenir les personnes œuvrant à d’autres endroits dans le soin aux victimes de tortures et violences politiques. J’en ai moi-même déjà bénéficié et je les recommande, ainsi que les ressources mises à dispositions par le Centre Primo Levi, notamment la revue Mémoires

Catégories : Ressources